Pax Art Awards 2021
Les Pax Art Awards sont décernés pour la quatrième fois en 2021. À travers ces prix artistiques, Art Foundation Pax honore et promeut, en collaboration avec la HEK, les œuvres d’artistes suisses qui s’appuient sur les technologies des médias ou mettent en évidence leurs répercussions.
Le prix principal, d’une valeur de 30 000 CHF, est attribué à Marc Lee pour son travail approfondi et de longue haleine dans le champ de l’art médiatique. La somme se répartit en 15 000 CHF versés à l’artiste pour soutenir la production de nouveaux travaux et 15 000 CHF supplémentaires consacrés à l’acquisition d’une œuvre pour la collection d’Art Foundation Pax. Deux autres prix sont attribués à de jeunes créatrices et créateurs émergent·e·s dans le domaine de l’art médiatique. Cette année, Chloé Delarue et Laurent Güdel reçoivent respectivement 15 000 CHF, prime et acquisition comprises.
Marc Lee
Le jury des Pax Art Awards se réjouit de décerner cette année à Marc Lee (*1969) le Pax Art Award, distinction destinée à honorer les pratiques d’artistes suisses spécifiquement liées aux médias. À travers ses créations basées sur Internet, le lauréat est devenu, depuis plusieurs années, l’une des principales voix dans le domaine de l’art médiatique en Suisse et donne à voir un œuvre impressionnant. Marc Lee conçoit des installations immersives qui s’étirent dans l’espace, exerçant un pouvoir fort et envoûtant sur le public.
Chloé Delarue
Chloé Delarue (*1986) vit et travaille à Genève. Ses œuvres prennent la forme d’installations, qui combinent sculptures, vidéos et sons sous l’acronyme TAFAA, signifiant Toward a Fully Automated Appearance («Vers une apparence entièrement automatisée»). Ces travaux, que l’artiste nomme «Environments», deviennent les éléments qui servent de point de départ à la création d’un nouveau corps abstrait. Au cours de ce processus, ces éléments convergent et se chevauchent, donnant lieu à une sorte de spectre d’informations, constitué d’un flux matériel et immatériel de formes et de significations imbriquées.
Laurent Güdel
Laurent Güdel fait circuler l’électricité dans l’ensemble de son œuvre, sur plusieurs pistes à la fois. Dans cet enchevêtrement de fils et de câbles mouvants, le courant joue à la fois un rôle d’acteur de la communication, traditionnellement chargé de transporter les sons, et de ligne conductrice qui vient faire palpiter le présent.